Isolation de combles en Seine-et-Marne 77 – Couvreur Oxygène Couverture

Il n’y a pas un isolant universellement « meilleur » pour les combles – tout dépend de vos priorités (performance, épaisseur disponible, budget, aspects écologiques…). La laine de verre est le plus couramment utilisé : elle est économique, facile à poser et offre un bon pouvoir isolant en hiver. La laine de roche possède une densité plus élevée : elle isole presque autant que la laine de verre thermiquement, mais apporte en plus une meilleure isolation phonique et une résistance au feu supérieure – on la privilégie donc si l’aspect acoustique ou la tenue au feu est importante. L’ouate de cellulose, elle, est un isolant naturel (à base de papier recyclé) qui séduit par ses performances en été : grâce à sa forte inertie, elle ralentit la chaleur traversant le toit, gardant la maison plus fraîche lors des canicules. C’est un peu le « champion » du confort d’été, et elle isole très bien en hiver également ; par contre son coût est un peu plus élevé et sa mise en œuvre se fait essentiellement par soufflage. Le polyuréthane et le polystyrène extrudé sont des isolants synthétiques rigides au pouvoir isolant très élevé (lambda faible) – ils permettent d’obtenir une excellente isolation avec peu d’épaisseur, ce qui est utile dans les combles aménagés où l’espace est réduit. En revanche, ils sont moins écologiques et plus coûteux par m². En résumé, chaque isolant a ses avantages : laine minérale pour le rapport coût/efficacité, isolant biosourcé pour l’écologie et le confort d’été, isolant haute performance pour gagner de la place… Nos experts sauront vous orienter vers l’isolant le plus adapté à vos combles en fonction de votre budget et de vos objectifs (performance thermique, acoustique, épaisseur disponible, etc.).

L’épaisseur d’isolant nécessaire dépend du type de matériau utilisé et du niveau de performance visé. On raisonne en fait en résistance thermique (R) : les réglementations actuelles (RT 2012, RE 2020) recommandent d’atteindre R ≈ 7,0 m².K/W au minimum en combles pour une isolation performante. Concrètement, cela correspond à une épaisseur d’environ 30 à 40 cm de laine minérale (laine de verre ou roche) en vrac ou en rouleaux sur le plancher des combles. Avec un isolant moins conducteur comme la mousse polyuréthane, on peut atteindre le même R avec environ 12 à 15 cm d’épaisseur seulement. En rénovation, on essaie de mettre le plus d’épaisseur possible en fonction de la place disponible. Par exemple, dans des combles perdus, on soufflera généralement 35 cm d’isolant environ (épaisseur après tassement) pour obtenir un R d’environ 7,5. Dans des combles aménagés, on peut combiner 20 cm d’isolant entre chevrons et 10 cm sous chevrons pour approcher R=7. L’essentiel est de respecter les préconisations du fabricant d’isolant et les normes en vigueur. Nos spécialistes d’Oxygène Couverture veillent à poser une épaisseur d’isolant suffisante, quitte à rajouter une couche supplémentaire si nécessaire, afin de garantir une isolation efficace et conforme aux exigences thermiques actuelles.

Pour isoler des combles perdus, c’est-à-dire un grenier non habitable et difficile d’accès, la technique de référence est l’isolation par soufflage. Elle consiste à répandre un isolant en vrac sur le plancher des combles à l’aide d’une machine à souffler. On utilise généralement de la laine de verre en flocons, de la laine de roche en flocons, ou de la ouate de cellulose. L’isolant est propulsé et vient se déposer en une épaisse couche uniforme sur toute la surface du plancher, couvrant bien les solives et les coins. Cette méthode a l’avantage d’être rapide (quelques heures suffisent pour isoler une maison entière) et très efficace : le tapis continu de flocons empêche la chaleur de s’échapper par le plafond. Le soufflage permet aussi d’atteindre facilement de grandes épaisseurs (30 cm et plus) pour une isolation renforcée. Si, toutefois, le comble perdu est partiellement accessible (par exemple un grenier avec une trappe), on peut opter pour la pose de rouleaux ou de laine en panneaux directement au sol. On déroulera une première couche d’isolant entre les solives, puis une seconde couche par-dessus croisée pour éliminer les ponts thermiques. Cette solution est un peu plus longue à mettre en œuvre que le soufflage, mais peut convenir dans de petits combles. Dans tous les cas, il faut veiller à ne laisser aucun espace non isolé sur le plancher (autour de la trappe d’accès, des canalisations, etc.), et à ne pas obstruer les éventuelles grilles de ventilation du toit. Nos techniciens s’assurent que vos combles perdus soient complètement remplis d’isolant de façon homogène. Résultat : vous gagnerez plusieurs degrés en hiver dans la maison, pour une dépense modeste, car l’isolation des combles perdus est l’une des plus rentables.

Isoler des combles aménagés est un peu plus complexe que pour des combles perdus, car il faut intégrer l’isolant dans la structure du toit tout en conservant l’espace habitable. En rénovation intérieure, la démarche classique consiste à déposer le revêtement intérieur existant (par exemple les plaques de plâtre si le comble est déjà aménagé), puis à installer l’isolant sous la toiture. On place d’abord une couche d’isolant entre les chevrons de la charpente : on peut utiliser des panneaux semi-rigides (en laine de roche, laine de verre haute densité, fibre de bois, etc.) découpés sur mesure et insérés entre les poutres. L’épaisseur de cette couche est limitée par l’épaisseur des chevrons (souvent 8 à 18 cm). On vient ensuite ajouter une seconde couche d’isolant, cette fois sous les chevrons, en la fixant à l’aide de suspentes métalliques. Cette double couche croisée permet de supprimer les ponts thermiques liés à la structure en bois. Un pare-vapeur est généralement posé côté intérieur pour éviter les problèmes d’humidité dans l’isolant. Enfin, on referme avec un nouveau parement (plaques de plâtre, lambris…) pour retrouver une surface propre et prête à peindre. Cette technique d’isolation intérieure par double couche est la plus répandue pour les combles aménageables, car elle offre une excellente performance tout en restant économique. Si on souhaite conserver l’ancien parement sans tout déposer, il existe aussi des isolants minces réflecteurs ou des panneaux isolants décoratifs, mais leur efficacité est moindre en thermique pure. À l’occasion d’une réfection totale de la toiture, il est possible d’isoler les combles aménagés par l’extérieur (sarking) en ajoutant des panneaux isolants rigides au-dessus des chevrons, avant de reposer un nouveau toit. Cela évite de perdre de la place à l’intérieur, mais les travaux sont plus lourds et coûteux, ce qui fait que cette solution est utilisée principalement lors d’une rénovation de toiture existante. Dans la plupart des cas, Oxygène Couverture préconisera une isolation par l’intérieur de vos combles aménagés, en optimisant l’épaisseur isolante disponible et en utilisant des matériaux performants, pour un résultat conforme aux normes et un confort thermique maximal sous vos toits.